Le samedi 3 février 2024 est sans doute un jour qui fera date dans l’Histoire de l’Irlande et de l’Irlande du Nord. Pour la première fois, le chef de l’exécutif de l’Irlande du Nord, pays traditionnellement loyaliste et inféodé au Royaume-Uni, est en faveur d’une Irlande réunifiée. Michelle O’Neill, 47 ans, dirigeante du Sinn Féin – parti républicain en faveur de la réunification et de l’indépendance des deux Irlande -, vient d’être nommée Première Ministre. 

Michelle O’Neill, leader du Sinn Féin nord-irlandais, devient Première Ministre.

Si selon Le Courrier International, cette victoire est davantage symbolique que politique, il y a des deux côtés de la frontière l’espoir de la mise en place d’un référendum sur la réunification en cas de victoire du Sinn Féin aux prochaines élections législatives. Pour bien percevoir l’importance de cet évènement, la rédaction de Cheminez a décidé de s’intéresser à l’Histoire récente de l’Irlande, notamment à travers les trois conflits majeurs qui ont bouleversé l’Histoire de l’Île Verte au cours du XXème siècle : la Guerre d’Indépendance, la Guerre Civile et le conflit nord-irlandais. 

Irlande et Royaume-Uni, une histoire compliquée 

Pendant 700 ans, l’Irlande a été sous la coupe britannique. Malgré leur proximité géographique, les deux pays ont des cultures différentes : alors que l’Angleterre est de culture anglo-saxonne et parle l’anglais, l’Irlande est un pays celte – au même titre que l’Écosse, le Pays de Galles, les Cornouailles, l’île de Man et la Bretagne – et ses habitants parlent le gaélique irlandais. Par ailleurs, la Grande-Bretagne est de confession anglicane (protestante), tandis que l’Irlande est majoritairement catholique – hormis l’Ulster au nord, qui est protestant. 

Jusqu’au XVIIIème siècle, le gaélique était la langue la plus parlée sur l’île, mais des mesures répressives de la part du gouvernement londonien ainsi que des événements tragiques et meurtriers – notamment la Grande Famine Irlandaise – auront pour conséquence son recul au profit de l’anglais. Au XIXème siècle, 80% de la population ne parlait plus que l’anglais, et l’on doit la survie de la langue au Renouveau Gaélique de la fin du XIXème siècle, porté entre autres par la Ligue Gaélique (Conradh na Gaeilge), qui encourageait sa pratique au sein de la société irlandaise. À noter que le dernier locuteur monolingue de l’irlandais, un pêcheur et conteur traditionnel appelé Seán Ó hEinirí, s’est éteint en 1998 à l’âge de 83 ans.

Les répressions de l’Empire britannique à l’encontre de l’Irlande ne se limitent pas à l’aspect linguistique. Par exemple, les catholiques ont longtemps été discriminés, et ne pouvaient pas accéder à certaines professions. De même, pour punir l’intérêt des irlandais à l’égard des idées révolutionnaires françaises, Londres prive l’Irlande de son indépendance législative fraichement acquise en 1783 en signant l’Acte d’Union en 1800, qui donne naissance au « Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande », et oblige les députés irlandais à siéger au Parlement de Westminster, plutôt qu’à l’éphémère Parlement de Grattan.

Palais de Westminster, à Londres (Angleterre)

Les idées indépendantistes et nationalistes vont croître de manière significative avec la Grande Famine Irlandaise (1845-1852), un événement historique meurtrier et traumatique pour toute une nation, dont la cause est l’apparition du mildiou qui ravage les cultures de pommes de terre – aliment de base de la population irlandaise – couplée à des méthodes agricoles inadaptées. Les Historiens reconnaissent toutefois la responsabilité de l’Empire Britannique qui, malgré son statut de première puissance économique du monde, s’est montré étonnamment passif. 

Alors que grâce à l’apparition du journalisme illustré, le monde a les yeux rivés sur ce « vaste tombeau dans lequel étaient ensevelis chaque jour des milliers d’infortunés » (selon une lettre de l’Évêque de Carcassonne, témoin du drame, au pape Pie IX), les dirigeants britanniques font preuve de cynisme. Si quelques hommes politiques, comme William Gladstone s’indignent sur le fait qu’un peuple meurt de faim « dans une période d’abondance, dans le pays le plus prospère de notre époque » (correspondance avec Harry Manning), la majorité d’entre eux considèrent que les irlandais sont responsables de leur malheur, et ce pour deux raisons. 

Charles Trevelyan, haut fonctionnaire qui a pesé lourdement sur l’inaction britannique

D’abord, l’Irlande est un « pays d’arriérés ». Dans un livre intitulé La Crise irlandaise paru en 1848 (en pleine Grande Famine, donc), le haut fonctionnaire et administrateur colonial Charles Trevelyan s’interroge : « Que peut-on attendre d’une nation qui ne vit que de pommes de terre ? » Sa pensée influence lourdement la réponse de l’Empire britannique. Ensuite, comme le souligne Géraldine Vaughan, professeure d’études anglophones, dans un article paru dans le n°419 du mensuel L’Histoire (janvier 2016), les dirigeants britanniques considèrent que « cette ‘arriération’ de la paysannerie irlandaise est une conséquence […] de son obsession à persister dans le catholicisme, religion de superstition et d’ignorance qui s’oppose au triomphe des Lumières et à celui du progrès humain et social ».

Conséquence de cette variante de l’humanisme, dans un pays qui comptait en 1841 un peu plus de 8 millions d’habitants, la Grande Famine irlandaise tuera un million de personnes et poussera un autre million et demi d’irlandais à émigrer pour échapper à la faim, notamment aux États-Unis d’Amérique. Naturellement, cette tragédie que William Gladstone a qualifiée de « plus grande horreur des temps modernes » a profondément marqué le peuple irlandais. Aujourd’hui encore, les touristes peuvent observer à Dublin les statues en hommage aux victimes de la Grande Famine.

Mémorial de la Grande Famine irlandaise à Dublin

Irlande et Royaume-Uni, une histoire compliquée 

Le camp nationaliste, « renforcé » par l’horreur de la Grande Famine, prend des formes diverses entre la fin du XIXème et le début du XXème siècles, en fonction de l’évolution des rapports entre les deux îles. Ainsi, dans le sillage d’une conférence intitulée La Nécessité de désangliciser l’Irlande (The Necessity for de-anglicising the Irish nation) qu’il a prononcée en 1892, le poète et professeur de gaélique Douglas Hyde fonde en 1893 la Ligue Gaélique, dont l’objectif était de sauvegarder la culture et la langue irlandaises.

Cette « renaissance celtique » va profondément impacter les écrivains modernes irlandais, dont le poète William Butler Yeats (1865-1939) et le dramaturge John Millington Synge (1871-1909). Yeats, qui rejoint dans sa jeunesse l’Irish Republican Brotherhood – une organisation révolutionnaire républicaine irlandaise fondée le 17 mars 1858 et dont le but est la préparation d’un soulèvement de l’Irlande contre l’occupation britannique –, co-écrit avec Lady Gregory une pièce de théâtre profondément allégorique, intitulée Cathleen Ni Houlihan, et dont la première représentation s’est tenue le 2 avril 1902. 

William Butler Yeats, poète irlandais

Encourageant les Irlandais à se sacrifier pour leur terre, l’action de Cathleen Ni Houlihan prend place durant la Rébellion irlandaise de 1798. Une famille de paysans discute du mariage du fils ainé. Mais soudain, ils reçoivent la visite de Cathleen Ni Houlihan, une vieille femme mystérieuse qui leur explique que ses « quatre beaux champs verts » lui ont été dérobés par des étrangers, et que de nombreux hommes sont morts pour les récupérer, et que d’autres mourront encore pour ce noble dessein. 

« There was a red man of the O’Donells from the north, and a man of the O’Sullivans from the south, and there was one Brian that lost his life at Clontarf by the sea, and there were a great many in the west, some that died hundreds of years ago, and there are some that will die tomorrow.

« Il y avait un homme des O’Donell du nord et un homme des O’Sullivan du sud, et il y avait un certain Brian qui a perdu la vie à Clontarf au bord de la mer, et il y en avait un grand nombre à l’ouest. Certains sont morts il y a des centaines d’années, et certains mourront demain. »

Bien évidemment, les « quatre beaux champs verts » représentent les quatre provinces de l’Irlande : l’Ulster au Nord, le Munster au Sud, le Leinster à l’Est et le Connacht à l’Ouest. Quant aux étrangers qui les ont volés, ce sont les Britanniques. Exalté par le discours de Cathleen, le fils décide d’abandonner ses parents et sa fiancée, et de se sacrifier pour regagner les champs de la vieille femme. Une fois cette promesse faite, cette dernière se transforme en jeune femme et les quitte avec la démarche d’une reine (« the walk of a queen »).

Représentation de la pièce Cathleen Ni Houlihan

Dans son Histoire de l’Irlande – De 1912 à nos jours, l’historienne Alexandra MacLennan explique que Yeats et les auteurs de la renaissance celtique ont écrit des oeuvres qui « ont inspiré, donné son énergie à une génération arrivant à l’âge adulte en 1914, une génération exaltée, avide de poésie, prête à faire le sacrifice de sa vie pour l’Irlande ». 

Un cocktail de plus en plus explosif 

En parallèle, la Ligue Gaélique fondée par Douglas Hyde crée le 17 mars 1902 une revue mensuelle intitulée Sinn Féin (« Nous-mêmes », en gaélique) dont l’un des numéros déclare : « Tant que le Sinn Féin existera, il soutiendra toujours la cause des opprimés contre les oppresseurs et se battra fermement pour la classe ouvrière ». Construite autour de la personnalité et des idées de l’imprimeur dublinois Arthur Griffith, membre de l’Irish Republican Brotherhood (IRB), la revue devient une communauté d’intellectuels, puis un mouvement politique fondé le 28 novembre 1905. Parti indépendantiste radical, le Sinn Féin considère l’Union Act de 1800 comme illégal.

Douglas Hyde, fondateur de la Ligue Gaélique

En 1912, le premier ministre britannique H. H. Asquith fait voter au Parlement, sous la pression de l’électorat irlandais, le Home Rule Bill – un projet vieux depuis 1875 et plusieurs fois rejeté, visant à octroyer une certaine indépendance législative à l’Irlande tout en la maintenant officiellement dans le giron de l’Empire britannique. Mais le projet énerve les ulstériens (nord-irlandais) protestants, qui refusent d’être minoritaires dans un pays catholique, et qui fondent la milice Ulster Volunteer Force (UVF), soutenue par l’aristocratie et des écrivains britanniques opposés à l’indépendance de l’Irlande, dont Rudyard Kipling (Le Livre de la Jungle). 

En réaction, les nationalistes les plus radicaux créent une autre milice, les Irish Volunteers, le 25 novembre 1913, afin de contrer l’UVF. Une branche féminine des Irish Volunteers, le Cumann na mBan (« Le Conseil des Femmes ») est créée le 2 avril 1914. De leur côté, des syndicalistes républicains réunis autour du militant nationaliste et marxiste James Connolly fondent l’Irish Citizen Army. Un cocktail pour le moins explosif…

Photo restaurée des Irish Volunteers

Ratifié en septembre 1914 par le roi George V, le Home Rule Bill doit rentrer en vigueur à la fin de la Première Guerre Mondiale. Cependant, deux décisions britanniques vont envenimer la question irlandaise. Premièrement, la Chambre des Lords demande l’exclusion du champ d’application de la loi Home Rule pour les six comtés de l’Ulster. Bien que l’amendement soit remis à une date ultérieure pour éviter l’éclatement de la guerre civile, cette proposition d’amendement laisse le problème irrésolu. Deuxièmement, la demande de la Grande-Bretagne aux Irlandais de se porter volontaires pour rejoindre les rangs britanniques au front pendant la Première Guerre Mondiale va scinder en deux les Irish Volunteers : 95% d’entre eux acceptent de se battre contre l’Allemagne, tandis que les 5% restants refusent catégoriquement de se battre sous le drapeau de leur oppresseur. 

L’I.R.B. (Irish Republican Brotherhood), que l’on a évoquée plus haut, infiltre les rangs des Irish Volonteers et prépare une insurrection dès le mois de septembre 1914. Patrick Pearse, membre de la Ligue Gaélique, acquiert la certitude que l’Irlande ne deviendra jamais Indépendante sans lutte armée, devient le dirigeant de l’IRB, et s’allie à James Connolly, le chef de l’Irish Citizen Army. L’insurrection est planifiée : le lundi de Pâques 1916, le 24 avril. 

Un cocktail de plus en plus explosif 

Ce jour-là, 700 membres de l’Irish Volunteers Force, auxquels s’ajoutent 120 membres de l’Irish Citizen Army prennent d’assaut et occupent plusieurs bâtiments stratégiques de la capitale irlandaise, dont la Grande Poste, la Cour de Justice et la gare de Westland Row. Les insurgés sont dirigés par plusieurs leaders, dont Patrick Pearse et James Connolly, mais aussi Tom Clarke et Éamon de Valera, un irlandais né à New York – ce dernier jouera un rôle particulièrement important dans la suite des événements. Les hommes volent des armes à l’armée britannique, les femmes des médicaments et de la nourriture. Patrick Pearse proclame la République d’Irlande, dont il devient le Président. James Connolly est quant à lui vice-président. 

Insurrection de Pâques 1916

Dès le 25 avril 1916, l’armée britannique réplique. Au terme de six jours de combats intenses et inéquitables (16 000 soldats britanniques contre un millier de nationalistes), durant lesquels l’armée impériale a bombardé la ville de Dublin, Patrick Pearse reconnait que l’insurrection est un échec et signe la reddition sans condition. Au total, l’Insurrection de Pâques 1916 a fait environ 400 morts, dont 300 civils, ainsi que 2614 blessés. 

Rapidement, les Britanniques procèdent à quelques 5 000 arrestations, dont 3 500 à Dublin, et condamnent à mort une quinzaine d’insurgés dont les principaux leaders. Patrick Pearce, James Connolly, Tom Clarke, ainsi que cinq autres membres du gouvernement provisoire de la République d’Irlande sont exécutés entre le 3 mai et le 3 août 1916. Éamon De Valera échappera à la condamnation à mort uniquement grâce à sa nationalité américaine. Les corps des condamnés à mort sont jetés dans une fosse commune, et recouverts de chaux vive. 

Patrick Pearse, dirigeant de l’Irish Republican Brotherhood, proclame la République d’Irlande

Bien que militairement l’Insurrection de Pâques 1916 ait été un échec, elle a toutefois profondément marqué l’opinion publique et internationale. Les insurgés, d’abord considérés comme des fauteurs de troubles vont être dorénavant perçus comme des héros, et les condamnés à mort comme des martyrs. La ballade traditionnelle irlandaise The Foggy Dew, écrite par le chanoine Charles O’Neill en 1919, et reprise depuis par plusieurs artistes comme The Dubliners, Sinéad O’Connor,The Chieftains et le breton Alan Stivell, est très révélatrice de la perception de l’Insurrection de Pâques chez les Irlandais, comme l’illustre le couplet ci-dessous. 

 « O the bravest fell, and the Requiem bell rang mournfully and clear

For those who died that Eastertide in the spring time of the year

And the world did gaze, in deep amaze, at those fearless men, but few

Who bore the fight that freedom’s light might shine through the foggy dew. »

« Oh les plus courageux tombèrent, et la cloche du requiem sonna lugubre et cristalline

Pour ceux qui sont morts en cette journée de Pâques dans le renouveau de l’année.

Pendant que le monde contemplait avec stupéfaction cette poignée d’hommes si braves

Qui combattirent pour que la lumière de la liberté puisse à nouveau briller à travers la rosée brumeuse. »

Aujourd’hui, l’Insurrection de Pâques 1916 est considérée comme la première pierre de la Révolution et de la République irlandaises. En 1921, le poète Yeats écrit un poème, intitulé Pâques 1916, dont la conclusion confirme cette appréciation : 

 « I write it out in a verse – 

MacDonagh and MacBride

And Connolly and Pearse

Now and in time to be, 

Wherever green is worn, 

Are changed, changed utterly : 

A terrible beauty is born. » 

 « Je l’écris dans un poème – 

MacDonagh et MacBride

Et Connolly et Pearse, 

Maintenant et à tout jamais, 

Partout où l’on porte le vert,

Sont changés, changés du tout au tout :

Une beauté terrible est née. » 

La grande erreur du gouvernement britannique 

En plus de réprimer violemment les insurgés et de faire des martyrs, le gouvernement et l’armée britanniques vont commettre une erreur fatale : accuser à tort le Sinn Féin d’avoir compté parmi les organisateurs de l’Insurrection de Pâques 1916. Des accusations qui vont renforcer l’aura de ce mouvement jusqu’ici marginal. Lorsque le Royaume-Uni, qui souhaite renforcer les rangs de son armée décimée à Verdun, menace l’Irlande d’ordonner la conscription, la popularité du Sinn Féin explose. 

En 1917, Éamon de Valera est libéré de prison. Le 25 octobre de la même année, lors du Congrès annuel du Sinn Féin, il est élu à l’unanimité président du mouvement. Le Sinn Féin signe une constitution actant que le peuple irlandais pourra choisir son régime politique une fois l’Indépendance de l’Irlande acquise, calmant ainsi les tensions entre républicains et monarchistes. De Valera est également nommé Président des Irish Volunteers, et Michael Collins – que l’historienne Alexandra MacLennan qualifie de « plus dangereux des insurgés » de Pâques 1916 – en devient le directeur. Le 17 mai 1918, le gouvernement britannique décide, par prévention, d’emprisonner une soixantaine de leaders du Sinn Féin, dont Éamon de Valera. En son absence, Collins est chargé de la direction du mouvement.

Aux élections législatives de 1918, le Sinn Féin remporte 73 sièges au Parlement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande, soit 70% des sièges irlandais, dont Michael Collins et Éamon de Valera – bien qu’il soit toujours emprisonné. Les unionistes d’Ulster en obtiennent à peine 23. Les députés du Sinn Féin encore en liberté décident de se déclarer en Parlement de la République d’Irlande, le Dáil Éireann, le 21 janvier 1919. À l’issue de cette première réunion, les députés signent une Déclaration d’Indépendance, adoptent une constitution et élisent Cathal Brugha comme Président du Dáil, qui ratifie la République proclamée par Pearse lors de l’Insurrection de Pâques 1916

Éamon de Valera, président du Sinn Féin et des Irish Volunteers

Le même jour, à Soloheadbeg, dans la banlieue sud de Tipperary, des Volunteers agissant de leur propre initiative tendent une embuscade et tuent deux agents de la Police Royale irlandaise. Deux jours plus tard, le sud de Tipperary est déclaré Zone Militaire Spéciale. C’est le début de la Guerre d’Indépendance irlandaise. 


Cet article vous a plu ? Alors ne loupez pas la seconde partie, qui sera publiée dès le mercredi 19 mars. On vous encourage aussi à découvrir notre dossier intitulé « Langues régionales : la France coupable de linguicide ?« , à découvrir en cliquant ici.

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